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 ► Red lips, distress and betrayal. ☆ Quinn

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Quinn Wellington

Quinn Wellington
ADMINISTRATRICE
"THE POWER IS IN MY HANDS"

› pseudo : ~ céline ; frénésie.

› messages : 101

› multicomptes : ~ hadès cersei-hawkins, aleksa marlowe, matthew oswald-bower, valentina callaghan, teodor angueloff, jade vranken.

› inscription le : 18/08/2016

› identité & surnom : ~ quinn aria kaitlyn wellington ; femme de l'eden à l'âme tourmentée.

› âge : ~ vingt-six ans (le 2 janvier).

› occupation : ~ styliste de renom, la plus célèbre et appréciée de l'eden, directrice de Wellington Design et propriétaire de sa propre boutique de luxe où ne sont exposées que ses créations.

› lieu de résidence : ~ the eden - nymphea island.

› crédit : ~ ©️ unicorn, hqgifhunts.


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MessageSujet: ► Red lips, distress and betrayal. ☆ Quinn   ► Red lips, distress and betrayal. ☆ Quinn EmptyJeu 18 Aoû - 23:20

Quinn, Aria, Kaitlyn, Wellington
ft amber heard - @ herjuliwii
nom :
Wellington, un patronyme célèbre autrefois dans le monde de la politique. C'est aujourd'hui le glorieux symbole d'une marque immensément répandue sur les luxueuses terres de l'Eden.
prénom(s) :
Quinn, pseudonyme dérivé d'un terme semblable signifiant « reine ». Aria, quatre lettres suscitant l'imagination et la créativité. Kaitlyn, le second prénom de sa génitrice.
surnom :
Très rarement, Kait'.
âge :
Vingt-six ans, l'âge de son apogée en tant que créatrice en vogue.
date & lieu de naissance :
Le deux janvier deux mille dix-sept dans une luxueuse suite de l'upper east side, à New York.
origines & nationalité :
Si la jeune femme est née sur le sol américain, du sang de l'aristocratie russe coule dans ses veines.
lieu d'habitation :
Nymphea Island, dans un palace de verre (Eden).
situation financière :
On ne peut plus aisée.
emploi, études :
Styliste de renom, la plus célèbre et appréciée de l'Eden, directrice de Wellington Design et propriétaire de sa propre boutique de luxe où ne sont exposées que ses créations.
orientation sexuelle :
Hétérosexuelle, bercée d'illusions.
situation civile :
Célibataire, autrefois fiancée à un homme qui l'a abandonnée devant l'autel, laissant son cœur en friche.

It's an eternal suffering, an

eternal resumption.
Anecdotes

Fille aînée d'un politicien américain et d'une mannequin russe tués dans un accident de voiture une nuit d'hiver de l'année 2042.
Fiancée dès l'âge de vingt-deux ans à Daniel, héritier de la grande fratrie des Da Russo.
A toujours rêvé d'étudier à Yale, dans le Connecticut, mais ses projets n'ont pu se concrétiser compte-tenu de l'énorme catastrophe nucléaire.
A toujours eu un goût très sûr en matière de mode.
Possède un dressing s'étendant sur plusieurs pièces dont rêveraient de nombreuses femmes et jeunes demoiselles.
A décroché de nombreux contrats de mannequin dans son adolescence, devenant parfois l'égérie de célèbres marques de l'Eden.
Pose la plupart du temps pour les campagnes de publicité de Wellington Design et participe sans conteste à chacun des défilés de son entreprise.
A rompu tout lien avec Eva, sa cadette, repartie au bras de son fiancé à peine un an après l'annonce de l'heureux évènement.
Possède peu de conquêtes masculines à son actif et estime de ce fait être de plus grande valeur.
Véritable femme d'affaires, prête à tout pour sa carrière.
Très intriguée par la population du tombstone, elle s'y rend de temps en temps sous le pseudonyme d'Aria. Là-bas, dans les bas fonds de Phoenicia, personne ne connaît sa véritable identité.

 
Caractère

AMBITIEUSE : Quinn est une jeune femme aux prunelles tournées vers l'horizon. Ayant de grands desseins à l'esprit, elle se montre parfois bien trop exigeante envers elle-même, mais également envers les autres. Son truc, c'est de placer la barre très haut. L'aînée de la fratrie Wellington aime à penser que son talent est unique, inimitable et qu'aucun concurrent ne lui arrive à la cheville. Dans sa vie personnelle, la belle est tout aussi pointue et sélective, ce qui lui vaut de nombreuses déceptions.
CRÉATIVE : Depuis son enfance, la jeune Wellington représente à elle seule une source d'idées toutes plus brillantes les unes que les autres. Destinée, pour ses proches, à un grand avenir, elle n'a cessé de cultiver cette caractéristique tout au long de sa vie.
SPONTANÉE : Le naturel demeure une qualité qu'on ne peut lui enlever. Les paroles se déversent d'entre ses lèvres au gré de ses sentiments et émotions.
RANCUNIÈRE : Le pardon, un terme qu'elle ne connaît définitivement pas. Quinn est loin d'être une adepte des secondes chances ; elle n'y croit tout simplement pas. Le maître mot : ne commettre aucune faute.
OBSERVATRICE : La jeune femme est un véritable caméléon. À l'aise dans tous les milieux sociaux, on ne lui devinerait pas cette éducation si stricte et poussée qu'on lui a délivrée.
MANIPULATRICE : Si la belle pouvait sembler naïve et insouciante autrefois, Quinn a rapidement développé de grandes compétences en matière de manipulation. Si sa carrière l'y oblige, ses allées et venues au sein de tombstone ne sont qu'un moyen de les cultiver. Certes, d'une façon différente.
ENTIÈRE : Lorsqu'elle se livre dans une relation, qu'il s'agisse de véritables sentiments comme d'une simple amitié, la jeune femme donne sans compter.
REBELLE : Son enfance et son adolescence, rythmées par des règles et principes incontournables, la poussent parfois aujourd'hui à s'égarer du droit chemin.
ENJOUÉE : Quinn est une jeune femme que l'on voit rarement abattue. Elle s'évertue à dissimuler ses troubles et tracas aux yeux de tous, et ça lui réussit plutôt bien.
AUDACIEUSE : Lorsqu'elle désire quelque chose, la belle n'a plus de frontières. Déterminée, elle emploie bien souvent des moyens dévoilant des facettes qu'on ne lui soupçonnerait pas.





les répliques notables de Quinn.

1.
« Tu croyais vraiment que je n'y verrais que du feu Eva ? Tu pensais réellement que ça ne m'affecterait pas ? Et bien, détrompe-toi. »
2.
« Je te hais Daniel. Je te hais bien plus que je n'ai pu t'aimer. »
3.
« Je me fiche de l'endroit où l'on devra vivre Daniel. Tu es fou de ce palace, et je suis folle de toi. »
4.
« Je vous présente Wellington Design, ce pour quoi j'ai travaillé si dur ces quatre dernières années, l'ambition d'une vie. »
5.
« Des roses, gage d'amour éternel ; et des lys, gage de tendresse. Vive la mariée... »


qui se cache derrière l'écran ?

prénom :
Céline.
pseudo :
Frénésie.
âge :
Twenty-one, guys.
scénario,pv, personnage inventé :
Personnage inventé.
multicomptes :
Aleksa Marlowe, Hadès Cersei-Hawkins, Valentina Callaghan, Matthew Oswald-Bower, Jade Vranken, Teodor Angueloff.
fréquence de connexion :
Régulière.
comment as-tu trouvé wof :
Je dois vraiment répondre ? hahaha
le mot de la fin :
Rouur mooh


code by pyramids @phoenicia for wheel of fate
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Quinn Wellington

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MessageSujet: Re: ► Red lips, distress and betrayal. ☆ Quinn   ► Red lips, distress and betrayal. ☆ Quinn EmptyJeu 18 Aoû - 23:21

L'histoire de Quinn - God, she's a poisonous pink.


juste avant la fin du monde 2017/2030. - When we were a team.

Un sourire étirait ses lèvres rosées et son profil était inondé par la clarté du soleil. Avec délicatesse, Quinn fit glisser ses doigts dans sa chevelure blonde. Assise dans le salon de la luxueuse suite, elle portait une petite robe resserrée sous la poitrine et fredonnait tout bas les paroles de Modern Love. Cette conduite pouvait surprendre ; Quinn n'aimait pas beaucoup David Bowie. « Tu as entendu la conversation que Papa vient d’avoir au téléphone ? » demandait soudainement sa cadette.  La jeune fille haussa les épaules, fixant d’un air absent la petite tête brune d’Eva. Elle tenait sa poupée dans ses bras et une mèche rebelle s’était réfugiée sur son visage. « Non, pourquoi ? » répondait-elle sur un ton qui trahissait l’ampleur de son indifférence. Elle avait toujours trouvé que chacun des sujets auxquels s’intéressait la petite fille étaient emplis de futilités. Des bagatelles dont elle n’avait que faire mais qui visiblement avaient une importance considérable aux prunelles de la petite dernière de la fratrie. « Il n’avait pas l’air très content. Je crois que quelque chose de très grave est en train d’arriver. » « Ne dis pas de bêtises Eva. » […] « Quinn ! » criait subitement la dernière des Wellington. La jeune fille hésita à aller voir quelle terrible nouvelle mettait sa sœur et ses géniteurs dans cet état, mais la détresse qu’elle décela dans la voix d’Eva la fit obtempérer. Il y eut deux ou trois secondes pendant lesquelles le temps se figea. Deux ou trois secondes de grâce où ils étaient tous réunis comme avant. Où ils se souriaient. Où cette horrible catastrophe nucléaire n'avait jamais tué personne. Où elle n'était pas seule. Où les siens n’avaient pas disparus. Ces deux ou trois secondes où la vie était encore pleine de promesses. Car dehors un épais voile noir s’emparait déjà des dernières étincelles de vie New-Yorkaise, des édifices imposants et des gratte-ciels où, impuissante, elle observait le monde se dérober sous ses pieds.


phoenicia 2030 à aujourd'hui. - Love, between weakness and destruction.

Elle déambulait, le sourire aux lèvres, au milieu des tenues en satin blanc et des sous-vêtements en dentelle. Ses yeux grands et bleus, qui pouvaient pétiller d’innocence comme de mépris, brillaient pour l’heure d’un émerveillement sans nom. Quinn s’arrêta instinctivement sur une spectaculaire robe écrue qui semblait destinée tant à impressionner qu’à séduire, et laissa ses doigts vernis s’y promener. À cet instant précis, elle brûlait d’envie de l’enfiler et de faire tournoyer son corps merveilleusement délié au centre de la boutique. « Tu te rends compte ? » demandait-elle en pivotant gracieusement vers sa cadette. Quinn Wellington était une jeune femme avec de la classe et de très bonne famille. Une créature que la presse de l’Eden adorait et reconnaissait comme promise à un grand avenir. Elle se montrait courtoise et cultivée, et détenait pour beaucoup le titre de la femme parfaite. « Quoi donc ? » répliquait Eva, l’air évasive. Sa cadette était de loin la personne la plus belle, la plus indisciplinée et la plus exigeante qu’elle ait jamais connue. Ses cheveux bruns étaient relevés en un chignon soigné et dégageaient son port de tête aux traits fins et délicats. Postée un peu plus loin, elle admirait un voile en tulle et son visage était beau et lisse, comme toujours. « Je vais me marier… » déclarait-elle pensive. Quinn avait toujours su qu’elle tenait de sa mère, ou du moins, en avait le caractère. Elles étaient toutes deux ambitieuses et romantiques, tandis qu’Eva et son père étaient froids et terre à terre. L’espace d’un instant, la jeune femme crut voir un soupçon d’inquiétude altérer le visage de sa sœur, mais celle-ci reprit très vite son expression calme et posée. « N’est-ce pas une bonne chose ? » Elle était maintenant tout à fait attentive. Les pensées de Quinn vagabondaient de Daniel à sa cadette, se fixaient sur son fiancé pour revenir sur Eva, et ainsi de suite. Elle jouait avec le bracelet en or gravé dont il lui avait fait cadeau le jour de son anniversaire, révélant toute l’étendue de sa nervosité. Rien ne lui semblait réel à cette heure. Pas même elle-même. C’est pourquoi la silhouette de Daniel Da Russo se profilant au seuil de la boutique lui parut particulièrement irréelle. Elle leva ses prunelles azurées vers les lèvres du trentenaire, puis vers ce regard pénétrant qu’elle aimait tant. « Arrête donc de t’inquiéter ma puce. Tu feras une superbe mariée, tu le sais. » la rassurait-il, un large sourire étirant ses traits. Le cœur battant, elle poussa un soupir à peine audible. Les effluves du parfum de Daniel la décontractaient un peu. Il lui adressa un clin d’œil avant de se pencher plus près d’elle pour l’enlacer. Durant quelques secondes, elle sentit son souffle chaud au creux de son oreille. Puis il approcha son visage du sien et effleura ses lèvres. Elle eut un choc. Le contact de sa bouche l’avait électrisée, comme à chaque fois. Il la fixait intensément dans les yeux, de son regard vif et malin, réprimant un sourire. Il se pencha davantage permettant à la belle de presser ses lèvres de carmin contre les siennes. C’est exactement ça, pensa-t-elle. C’était exactement ça : la sensation qu’elle avait toujours recherchée. Elle vous traversait le corps jusqu’aux orteils et les faisait frétiller, juste un peu. « Tu ne devrais pas être là Daniel. On ne t’a jamais dit que ça portait malheur de voir la robe de mariée avant le jour J ? » Le trentenaire éloigna son visage et se redressa, lentement. « Bonjour Eva. » se contentait-il de répondre, le regard empli de reproches.

(...)

Elle sentit alors le sol s’effondrer sous ses pieds. Elle eut la nausée et un vertige la saisit, comme si elle regardait le vide du haut d’une montagne. Tout en s’efforçant de rester debout, elle ne put s’empêcher d’imaginer Daniel à genoux, amoureux et plein d’espoir, auréolé des effluves du parfum qu’elle aimait tant flottant dans l’air du soir. Mais présentement tout était réel, trop réel. Elle ressentit un pincement au cœur ; une sensation si douloureuse que sa cage thoracique se compressa. Sa gorge se noua et elle éclata en sanglots, ses larmes chaudes et salées traçant d’interminables sillons noirs le long de ses joues. Sa tristesse grandissait à mesure que son teint de porcelaine se ternissait, et sa poitrine montait et descendait prestement, au rythme de son souffle ponctué d’irrémédiables saccades. [...] Quelques heures plus tard, elle n’avait pas bougé d’un pouce quand elle entendit doucement toquer à la porte. Le visage d’Eva, avec son teint de lys, apparut dans l’entrebâillement de la porte. Ses yeux étaient aussi largement ouverts et absents que lorsqu’elle l’avait vue la dernière fois, dans les bras de son fiancé. Les deux sœurs ne s’étaient pas parlé depuis, mais ce n’était pas une surprise : Quinn ne désirait plus jamais entendre parler d’Eva, celle qui lui semblait désormais n’être plus qu’une étrangère. « Quinn… » tentait-elle avec prudence. Depuis quelques temps, en effet, la belle subissait les trahisons de sa cadette, laquelle avait eu une attitude de plus en plus digne et distante. Le sentiment de proximité qui les avait liées un jour avait cédé la place à un ressentiment voilé. Être interrompue dans l’expression de sa souffrance, qui était pour elle un moment sacré, lui paraissait un affront léger au milieu d’une foule d’autres offenses plus graves. « Qu’est-ce que tu veux, Eva ? demandait-elle sur un ton glacial. Elle glissa un regard vers le centre de la pièce, l’invitant, contrainte, à y pénétrer. Car ce qui était important pour sa sœur ces derniers jours n’avait aucun intérêt pour elle. Et de toute façon, ses pensées étaient déjà retournées à Daniel : pensait-il encore à elle ? Elle s’imagina poser sa tête contre son torse et sentir son souffle chaud contre sa chevelure. Plongée dans ses pénibles rêveries, elle n’écoutait plus sa sœur que d’une oreille. « J’ai quelque chose d’important à te dire. » énonça Eva d’une voix timide. La jeune femme fronça les sourcils et étouffa un rire. Elle était sur le point de lui demander de répéter – elle avait sans doute mal entendu – quand la dernière des Wellington lui prit la main. « Quelque chose d’important ? Comme le fait que tu couches avec mon fiancé ? C’est cela, Eva ? Où est-ce autre chose ? Qu’as-tu bien pu trouver pour me pourrir la vie cette fois-ci ? » Le visage de sa sœur s’assombrit, et ses yeux s’arrondirent sous le choc. Elle porta instinctivement sa main à la poitrine, laissant retomber celle de Quinn. Un sentiment de colère monta en elle et elle s’apprêtait à le retourner contre l’homme qui avait un jour été le fiancé de son aînée. Elle aurait pu répliquer que Daniel n’était qu’un imposteur, un homme qui, à peine sa proposition de mariage formulée s’était détourné. Mais elle n’en fit rien. Avec tous les romans qu’elle lisait, Eva aurait dû savoir que les plus beaux visages cachent souvent les pires traîtres. Elle avait mal interprété – erreur classique des jeunes filles – ce moment sublime où l'héritier Da Russo s’était soit disant amoureusement tourné vers elle, petite dernière des Wellington. Mais elle allait garder ce terrible sentiment pour elle-même. Il avait gagné : il l’avait brisée. Il lui avait retiré la prunelle de ses yeux, celle qui avait toujours été un modèle, une mère de substitution, sa sœur, Quinn. « Daniel est parti. Il m’a quittée. Il… » Elle se tue, comme si elle ne trouvait rien d’autre à dire à son sujet. Elle se mordit la lèvre et Quinn crut voir des larmes briller dans ses yeux. Consternant ! Comment Eva osait-elle encore se confier après tout cela ? Une ambiance morne et étrange régnait à présent dans le palace de verre. « Quoiqu’il en soit, sache que je suis désolée. Affreusement désolée Quinn, si tu savais… » La dernière des Wellington cherchait désespérément un moyen de démontrer à sa sœur à quel point les remords la dévoraient, mais elle avait beau essayer, rien ne semblait atteindre la jolie blonde. Elle faisait semblant d’écouter, le cœur en miettes et l’âme en peine. Elle ne pouvait détacher son esprit de son chagrin, incapable de lui expliquer le sentiment d’injustice qu’elle éprouvait et le besoin à la fois nouveau et irrépressible qu’elle avait de changer de vie. « Pauvre Eva, pauvre petite Eva. C’est une chose à laquelle tu aurais dû réfléchir avant d’aller le rejoindre dans ses draps, avant de me mentir, encore et encore, avant de… » Elle soupira avec tristesse et lassitude, les mots lui manquaient. Les prunelles éteintes de sa cadette la contemplaient. L’idée de lui faire du mal la hantait et lui était si intolérable qu’elle la chassait continuellement de son esprit. Elle hésita, puis pris une grande inspiration pour se donner du courage. «  Tu ne me pardonneras dont jamais ? » La jolie brune sentait sa voix s’étrangler et ses yeux s’embuer. À cet instant ils étaient sombres, soulignés de maquillage et brillaient d’une sensibilité peu commune. Ce n’était pas la première fois qu’Eva fondait en larmes devant l’attitude impénétrable de Quinn, mais c’était bien la première fois que ça la terrifiait. Elle essayait, en vain, d’attirer l’attention de son aînée qui s’appliquait habilement à tout regarder autour d’elle, sauf sa cadette. « Sors d’ici. » répondait-elle seulement avant de disparaître dans le long corridor aux mille et une dorures. Alors Eva observa Quinn une dernière fois pour imprimer son souvenir dans sa mémoire ; car peut-être ne la reverrait-elle plus jamais.


exemple de rp (500 mots minimum).

Elle traversa la rue, ses talons aiguilles de teinte isabelle martelant les pavés, et franchit le portail en fer forgé de sa propriété. Quinn Wellington venait de dîner dans l’une des salles privées du Sherry, à propos desquelles elle avait lu des échos, mais où elle n’était jamais entrée. Elle avait sourit de façon charmante à ce que les partenaires de Wellington Design lui racontaient : leurs diverses propriétés, leurs yachts, en prenant garde de ne pas avaler trop de millésimé. L’un d’eux avait parlé de Paris, ville centrale d’un État disparu depuis des décennies. Elle avait d’ailleurs pensé que la capitale devait être splendide, avec ses monuments, ses boutiques et ses rives illuminées. La jeune femme se demandait parfois s’il subsistait encore, au-delà des enceintes de Phoenicia, les vestiges de cette époque révolue. Peut-être que la vie demeurait, dans des contrées proches ou lointaines ; peut-être que toutes ces terres autrefois peuplées n’étaient pas entièrement dévastées. Ses prunelles scintillaient encore de la légère ivresse que lui avait procurée le champagne, et elle se sentait grisée d’avoir vu autant de monde. Dehors, la lumière déclinait et le ciel adoptait une couleur violâtre, accompagnée de sous tons orangés. C’était la fin d’une soirée où elle avait su - une énième fois - ce que c’était que d’être enviée et admirée. Monsieur Rowlan, qui lui tenait fidèlement compagnie sur les derniers mètres la séparant encore de chez elle, était un causeur ennuyeux et répétitif. Homme d’affaires irlandais spécialisé dans le commerce d’étoffes, il avait rejoint la cité promise en compagnie de sa femme et de sa fille ; lesquelles semblaient ne jamais s’aventurer hors du domicile et être vouées à un avenir des plus tristes. Des minutes avaient passé, très peu ou une éternité, elle n’aurait pu le dire, quand ils arrivèrent sur le perron. Il lui adressa un rictus courtois, sourire qu’elle lui rendit en abaissant légèrement le menton. « C’était un plaisir Monsieur Rowlan. Veuillez saluer votre famille pour moi. » demandait-elle avec politesse. Elle était vêtue ce soir d’une robe en satin jaune pâle dont les fines bretelles mettaient en valeur ses épaules et accentuait la finesse de sa taille, sans pour autant mettre trop en avant ses charmes. Sa coiffure était plus nette qu’elle ne l’avait été de toute la journée. Ses cheveux blonds s’élevaient en torsade, sculptés en un chignon distingué, et sa longue nuque se profilait dans la lumière du crépuscule. « Je n’y manquerai pas Mademoiselle Wellington. Je vous souhaite une excellente fin de soirée. » Lorsqu’elle referma la porte d’entrée, Quinn s’arracha à son rêve éveillé et parcouru des yeux l’intérieur en désordre qu’elle venait de retrouver. La pièce baignait dans la chaude lumière d’une lampe qui éclairait les murs écrus et la peau d’ours devant la cheminée où ne brûlait aucun feu. Le mobilier avait été déplacé, retourné et le vent s’était engouffré par la baie vitrée, renversant au passage un vase en cristal qui s’était brisé sur le sol. À ses pieds gisait le cadre fracassé d’une photographie vieille de quelques années. L’image, elle, était intacte. On pouvait y distinguer les sourires radieux d’un jeune couple, du parfait duo qu’elle avait un jour formé avec Daniel Da Russo. La vision de ce souvenir fit ondoyer une vague de nostalgie dans son être, tandis qu’elle s’abaissait pour rassembler les minuscules débris. Cela faisait des mois que l’absence d’un homme n’avait pas suscité en elle le moindre manque. Cependant, à cette heure avancée de la soirée, alors que son intérieur se trouvait ravagé, elle ressentait une légère sensation de vide. Elle termina de réunir les éclats de verre éparpillés sur le sol puis arrangea quelques mèches de ses cheveux. Son visage était noyé dans la pénombre et ce fut, la mort dans l’âme, qu’elle prit réellement conscience des dégâts. Un petit frisson glacé la traversa. Chaque fois qu’elle entendait une rumeur sur la possibilité qu’un prisonnier se soit échappé, une crainte la saisissait qu’il ne s’introduise dans son palace de verre. Mais aujourd’hui elle ne pouvait nier l’évidence : sa propriété venait d’être pénétrée. Elle imaginait la scène, un homme grossier envoyant valser chaque symbole de son identité, bafouant sa personnalité, et luttait pour que ces images disparaissent de son esprit. Fermant ses paupières joliment fardées, l’aînée des Wellington essaya de reprendre pied. C’était trop fou pour être crédible, cependant, paradoxalement, elle voyait distinctement les stigmates de cette visite non désirée. Une colère muette la foudroya, suivie d’une sensation de chaleur insupportable. Elle se mordit fort la lèvre inférieure et se redressa de toute sa hauteur sur ses talons aiguilles stratosphériques. Si au début elle avait été surprise de retrouver son intérieur aussi dérangé, la styliste pensait dorénavant au temps fou qu’elle allait mettre pour tout nettoyer. (…) Lorsque la lampe s’éteignit, un cri d’effroi s’échappa d’entre ses lèvres roses. Plus aucune lumière ne brillait dans la pièce, et bien avant que ses yeux ne s’adaptent à l’obscurité, elle entendit et reconnut le souffle d’un étranger. Quelqu’un qu’elle soupçonnait être un homme se tenait debout à quelques mètres d’elle, dans son espace privé, dans son intimité. Le flux et le reflux de cette respiration étaient la chose la plus effrayante que la jeune femme ait jamais entendue, et l’espace d’un instant elle redevint une petite fille. Aussi fragile et innocente. Aussi apeurée qu’impuissante. Elle se voyait déjà faire les gros titres et demeurer à jamais la jeune Quinn Wellington, autrefois promise à un grand avenir et aujourd’hui sauvagement assassinée dans son palais doré. Mais après être restés immobiles un moment l’un en face de l’autre, la silhouette de l’homme disparue dans un fracas de verre brisé. L’héritière des Wellington pouvait dire adieu à sa baie vitrée. Ses yeux s’étaient si largement ouverts qu’il était flagrant  qu’elle ne différenciait plus le cauchemar de la réalité. Pétrifiée, elle n’avait pas bougé de l’entrée. Puis elle poussa un cri qui pouvait bien être le bruit le plus fort qui fût jamais sorti, vibrant, de sa gorge et de ses poumons gonflés d’air. Son cœur battait fort dans sa poitrine et elle respirait à peine. Les nerfs de Quinn venaient d’être mis à rude épreuve et ses yeux étaient humides de tristesse. Elle pensait si fort que son sang bouillonnait intensément dans ses veines. Elle était tétanisée et ses lèvres en tremblaient encore. Promptement elle sortit son téléphone portable de son sac et composa l’unique numéro qui lui venait à l’esprit. « Daniel ? » Se retrouver impuissante était aussi nouveau pour elle que de pousser des cris inhumains. Tout se bousculait dans sa tête et la belle commençait à penser que passer la nuit seule se résumerait à jeter des regards inquiets autour d’elle. « Je… Excuse-moi de te déranger mais…» Des larmes menaçaient de rouler sur ses joues de porcelaine et d’altérer l’harmonie de son teint, pourtant il n’en fut rien. « Oh mon dieu Daniel, quelqu’un s’est introduit chez moi ! Je ne savais pas qui appeler, je suis désolée… » expliquait-elle avant de raccrocher. Quand elle eut fini, elle était toujours seule mais elle se sentit mieux. Elle avait agi stupidement et impulsivement, oubliant que pendant tout ce temps Daniel était à l’affût, avide de satisfaire ses ambitions, exactement comme il l’avait fait lorsqu’ils s’étaient fiancés. Et pendant un court instant, elle regretta de lui avoir téléphoné. Elle avait tout donné pour lui et commençait à se répandre en reproches contre elle-même. Ce n’était pas son moment le plus glorieux et elle décida - sans doute pour se remonter le moral - de s’installer sur le sofa en face de la cheminée, d’y allumer un feu, et de noyer sa détresse dans un verre de vin blanc coûteux. (…) La jeune femme avait été, durant toute la dernière heure, absente quoiqu’obsédée par ce qu’il se serait passé si l’homme qui s’était introduit chez elle avait décidé de s’en prendre à sa personne. Alors lorsqu’une sonnerie retentit elle sursauta, sortant de cette transe dans laquelle elle s’était involontairement réfugiée. Elle prit une inspiration puis avança dignement jusqu’à la porte d’entrée où l’héritier Da Russo l’attendait. Il lui semblait qu’il lui faudrait beaucoup d’artifices pour déguiser les émotions qui s’agitaient à l’intérieur d’elle-même. Son palais doré avait été violé, et elle en était bouleversée. « Bonsoir. » prononçait-elle, rassemblant toutes ses forces pour sourire courageusement et émettre ces mots qui lui épargneraient, elle l’espérait, l’effort de parler davantage. Il ne tenait qu’à un fil qu’elle ne s’effondre et laisse voir l’état d’anéantissement, de dévastation dans lequel elle était. À tout moment, elle le craignait, son menton pouvait se mettre à trembler comme celui d’une petite fille. Elle avait été stupide, elle le savait maintenant. Elle avait cru posséder le luxe et la sécurité, et n’avoir rien à faire pour les garder. Elle était à présent terrifiée. Le visage de Daniel, non dépourvu de beauté, était celui d’un homme audacieux et intrépide. Son nez était court et droit, et ses yeux, dont la couleur hésitait entre l’azur et le bleu roi, étaient écartés sous des sourcils droits étrangement bien dessinés. Ceux-ci avaient une expression attentive, la même que celle qui l’avait incitée à répondre à son invitation, la première fois qu’elle l’avait rencontré. Ses cheveux quant à eux étaient épais, incroyablement bruns et séparés par une raie plus visible d’ordinaire. Et ce soir, comme chaque fois, il avait belle allure. Le laissant entrer Quinn jeta un regard au dehors, espérant que personne ne rôde autour de sa propriété. Tout son corps était contracté et elle se sentait épuisée. Ses paupières étaient lourdes et bientôt son front vînt se poser contre le torse de l’homme qu’elle avait un jour aimé plus que sa vie, cette poitrine qu’elle sentait solide comme un roc. Ainsi lovée contre lui, elle ressentait la douceur du contact de sa main sur sa taille. Elle respirait l’odeur de sa peau et de son parfum léger. Mais ce qu’elle ressentait d’une façon plus aiguë, c’était le souvenir d’une humiliation. Celle d’avoir été abandonnée devant l’autel avec rien d’autre qu’un cœur douloureux et les ruines d’un grand projet. En l’espace de quelques minutes, le monde entier avait changé. Puis elle leva les yeux vers lui, un pâle sourire sur les lèvres, et ne put s’empêcher de fondre en larmes.

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Félicitations, ta fiche de présentation est en règle et tu es maintenant validé(e) !! Tu peux dorénavant te balader sur le forum à ta guise, poster dans le flood et les jeux, mais aussi t'empresser de demander de jolis petits liens aux autres membres. Surtout, n'oublie pas d'aller recenser ton avatar ici mais également, ton logement et ton métier ici

On te souhaite une très belle aventure et on espère que tu te sentiras comme chez toi parmi nous. Encore une fois, bienvenue sur Wheel of Fate

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» Sois toujours soucieuse de savourer les instants qui te sont donnés, à la fin du voyage, c'est la seule chose qu'il te reste. ☆ Quinn

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