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 L'antre des démons (Caleb)

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Max Rosenfeld

Max Rosenfeld
ADMINISTRATRICE
"THE POWER IS IN MY HANDS"

› pseudo : Laura

› messages : 75

› multicomptes : Coben Varganov, Scar Asher-Grey, Melissandre Kaler, Daniel Da Russo

› inscription le : 14/05/2016

› identité & surnom : Maxyn Roxanne Rosenfeld

› âge : 23 ans

› occupation : voleuse/arnaqueuse, vente au marché noir, redonne une partie à l'orphelinat - formation d'ingénieur à l'université, tente de créer une machine pour pouvoir sortir de Phoenicia et s'aide d'un robot qu'elle a fabriqué

› lieu de résidence : Tombstone


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MessageSujet: L'antre des démons (Caleb)   L'antre des démons (Caleb) EmptyMar 1 Nov - 17:27

max&caleb ⊹ Max jetait avec virulence, la clé à molette qu’elle tenait dans sa main pleine de cambouis et restait prostrée sur ses fesses, haletante, engorgée de sueurs. Le son métallique résonnait dans la cave pendant qu’elle respirait à grand coup pour calmer ses nerfs qui manquaient d’imploser. Un nouveau son de ferraille encombrait le silence pour s’accentuer au fur et à mesure que son robot apparaissait devant elle, pour lui tendre un tissu usagé. Pour s’essuyer. A croire qu’elle était tellement sale que même lui le reconnaissait et lui offrait par compassion électronique, un moyen de cacher ses heures de travail acharné. Rien n’y faisait, la machine n’avançait pas et ne réussissait pas à rester assez longtemps allumée. Max séchait la majorité de ses cours pour se concentrer sur son projet. Depuis son retour de l’Eden, elle s’enfermait dans ses désirs d’évasion et ses obscures tentatives pour améliorer la cage métallique qu’elle tentait de mettre sur pied. Mais il lui manquait du matériel et de l’argent.  S’essuyant les mains avec un léger sourire, elle dévisageait le visage robotique attachant qui la fixait de ses rétines bleutées presque humanoïdes. Moi aussi je me fais de la peine… Je vais me changer les idées, éteins toi. Qu’elle disait soupirante, en passant sa main sur la tête bombée de son compagnon de fortune. Dans l’antre humide de son appartement situé sous la terre de Lost Vegas, elle éteignait les installations luminescentes qui entretenaient la clarté de la pièce après avoir pris une douche et enfilée une tenue plus appropriée à sa sortie et s’enfuyait dans les rues froides et embuées de la ville détruite et inhumaine. Dans les décombres et les chapes de fumées qui s’élevaient ci et là, elle se faufilait au travers des allées sous sa longue cape noire dont la traine s’étendait à ses pieds en fluide vaporeux. Plus elle atteignait le cœur de la fausse, plus elle apercevait des voitures clinquantes qui divergeaient des machines brinquebalantes habituellement, maîtresses de ces routes saccagées. Max accélérait le pas pour se rendre directement au palace Rosenbach, le casino du vice, la démesure de l’excellence et du luxe. C’était comme si toute la ville avait été prélevée de sa beauté pour en rejeter tous les attraits dans cette unique tour scintillante qui brûlait la nuit des habitants et s’emparait de toutes lumières. Les riches hommes et femmes du Capitol s’y rendaient pour de luxueuses cérémonies et pour se reposer de leur périple dans des trains futuristes. La majorité étaient en mission pour l’ambassade, d’autres venaient visiter les investissements qu’ils avaient fait dans la partie du monde la plus salie par l’explosion. C’était souvent ici que Max s’invitait et se faisait un malin plaisir de démanteler bracelets et montres pour se les approprier impunément. Dans l’euphorie collective, elle s’approchait du palace, par la sortie des employés et rejetait la capuche qui cachait son visage pour offrir ses traits sublimes aux gardes du corps du Tombstone qui surveillaient les identités. Fais attention à toi Max. Si tu te fais prendre, on ne t’aideras pas. Elle acquiesçait d’un sourire et posait une main sur le bras de l’homme aux muscles rutilants sous son tee-shirt anthracite. Ne t’en fais pas pour moi… Max entrait dans les cuisines aux proportions inconditionnels et s’emparait de quelques aliments ci et là pour gouter aux mets fabuleux destinés uniquement à l’élite du pays lorsque les habitants, mourraient de faim. Dans sa progression, elle faisait couler la traine qui cachait une robe noire de toute beauté sur ses épaules, pour la repousser dans un coin de la pièce et rejeter les grandes portes qui amenaient directement à la salle principale. Baigné de lumière, inondé du son des machines à sous et des croupiers annonçant les dernières mises, le casino au cœur de la ville était assiégé par une foule sans conteste, habituée à dépenser son argent sans compter. Renvoyant ses longs cheveux bruns sur ses épaules dénudées, elle échangeait ses airs revêches par une nonchalance sensuelle et faisait papillonner ses cils au travers de la pièce pour conquérir une proie supplémentaire qui lui offrirait onéreusement, encore un mois de répit à ne plus avoir peur du lendemain. Au bar, au milieu de la foule, perché sur une chaise haute, un homme d’une trentaine d’années en costume italien sirotait un whisky, le regard plongé sur l’écran placardé sur sa paume. Un sourire aiguisé apprivoisait son visage de poupée croate et elle se dirigeait vers le bar en s’installant directement à ses côtés. La même chose… Qu’elle susurrait avec un regard appuyé sur l’homme à ses côtés. S’il semblait un premier instant perdre pied devant le regard bleu de la jeune femme, il dessinait son visage de son regard et rehaussait son menton avec un sourire charmeur. Maxyn était une habituée de ces discussions de fortune où tout était bon pour pouvoir se rapprocher de son partenaire et s’emparer de tout ce qu’il pouvait détenir sur lui avant qu’il ne le remarque. Apparaissant telle une ombre, s’éclipsant comme une illusion. La belle croate connaissait les rudiments des arnaques et du vol bien ficelé et en l’occurrence, elle passait maître dans l’art en se faisant passer pour légèrement éméchée, un grand rire s’échappant de ses lèvres pendant qu’elle touchait le poignet de l’homme et faisait ainsi glisser, une montre au prix exorbitant. Il était tant qu’elle fasse coulisser sa main au travers de sa veste pour lui faucher les codes de sa carte bleue et lui redonner avec autant de discrétion qu’il lui était possible. La belle se collait contre lui pendant qu’il soufflait son haleine alcoolisée dans le creux de sa nuque. Profitant de l’adoration de l’incrédule, elle glissait sous la veste de son costume pour atteindre sa poche intérieure lorsqu’une main se plaquait sur son bras pour la ramener à la réalité, arrêtée dans une valse lente et mortelle. Se sentant déjà désarmée et prise au piège, sa première réaction fut d’atteindre le haut de sa cuisse où se cachait un poignard affuté mais, en relevant la tête, elle apercevait Caleb, strié comme un pingouin dans un deux pièces impeccables. Caleb, quelle plaisante surprise ! Tu excuseras mon rire, je n’ai pas l’habitude de te voir sur ton trente et un… Qu’elle disait avec un rire espiègle pendant qu’elle se décollait de sa proie pour se placer face à ce fâcheux contretemps. Qu’est-ce que tu fous là ? Qu’elle crissait entre ses dents, à quelques centimètres de son visage. Ne me suis pas ! Qu’elle lui ordonnait avec un sourire faux qui se voulait bien joué pour l’homme assis au bar qui les fixait. Max, d’un dernier regard brûlant, s’élançait dans la salle, ses mains s’attardant sur des attaches de bijoux, attrapant tout ce qu’elle pouvait sur son passage, se sentant bel et bien suivit par Caleb jusqu’au moment où des perles s’envolaient d’un fermoir et qu’une femme hurlait lorsqu’elles se mirent à ruisseler sur le sol. Max, avec agilité, se retournait et attrapait Caleb au vol pour se mêler aux danseurs, dans un mouvement de pure dextérité. Pourquoi es-tu venu Caleb ? Oh non ne me lâche pas, tu me dois bien ça pour avoir fait échouer une si belle transaction… Max lui accordait un sourire pendant que deux hommes de la sécurité surveillait les environs à la recherche de la moindre personne qui aurait pu briser le collier de la femme qui s’évertuait à dire qu’il était incassable. Rien n’était inviolable pour Max, toutes cette agitation et cette manière d’agir lui faisait tourner la tête, l’obligeait à se focaliser sur ses mouvements et l’empêchait inévitablement de penser à tout ce qu’elle fuyait dans ce monde étriqué et irresponsable…


© Grey WIND.
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Caleb O'Brady

Caleb O'Brady
THE TOMBSTONE
"NO HOPE, NO LOVE, NO GLORY"

› pseudo : matthieu ≈ grumpy

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MessageSujet: Re: L'antre des démons (Caleb)   L'antre des démons (Caleb) EmptyVen 11 Nov - 12:46



❝L’antre des démons❞
Max & Caleb
Las Vegas, ou plutôt Lost Vegas. Les lumières de la ville déchue viennent défier le ciel sombre qui pèse au-dessus d’elle, vestige éclatant d’une grandeur qui est bel et bien révolue. A mesure que je parcours les rues en longeant les murs, fondu dans l’obscurité comme un passant anonyme, je ne peux m’empêcher de penser que le vice ne cessera sûrement jamais de régner ici. A l’époque où ce monde était encore vivable, ailleurs que dans la bulle dorée chèrement offerte par l’Eden, mon père adoptif m’avait dit qu’il avait rencontré ma mère adoptive ici. Je m’arrête d’ailleurs devant une devanture abandonnée, fantôme. Presque glauque. Du verre cassé jonche le sol, signe que les cambrioleurs des bas-fonds ont dû s’en donner à cœur joie pour piller les beautés que cette bijouterie devait recéler. On ne peut même plus lire l’enseigne, et pourtant je connais cet endroit. C’est ici que ma mère adoptive travaillait, ici qu’elle faisait fructifier un empire fondé sur la pureté des joyaux de cette terre. A mes yeux, ils n’ont toujours été qu’un amas de cailloux vaguement brillants… mais pour ma sœur, ils ont tout de suite représenté un enjeu majeur. Un enjeu qui nous a séparé de la manière la plus brutale qui soit. Mon poing se ferme à mesure que mes yeux balaient cet établissement plongé dans la noirceur de la nuit. Ma sœur. Nous avions tout surmonté à deux, tout. Et c’est la peur irrationnelle de perdre son héritage qui m’a coûté toute ma vie. D’un grand meneur au service du pouvoir, pour le seul et unique bien de ma famille, et d’un honnête passeur pour les orphelins du Tombstone vers un avenir meilleur, je suis devenu cet entraîneur de la rébellion, seul et amer. Violent. Dangereux. Isolé. Je déglutis et relâche la pression sur mon poing, avant de reprendre ma route en direction du Rosenbach Resort. Il est de notoriété publique que cette famille a toujours été l’une des plus riches de cette région du monde… et dire qu’après une guerre nucléaire, ils prospèrent encore. Preuve s’il en est que certains héritages semblent indestructibles. J’aperçois déjà les fastes d’une fête réservée à ceux qui se proclament de l’élite, et je fronce les sourcils. Un costume. Puisque le pingouin demeure l’animal le plus à la mode dans cette foire aux bestiaux haut de gamme, autant se fondre dans la masse. « Monsieur, excusez-moi de vous déranger… vous n’auriez pas un peu de monnaie… ? Pour manger… » suppliai-je d’une voix sourde, murmurée à un riche quadragénaire qui passait près de moi. La tête basse, je pose mes yeux sur ses hanches. Il pivote vers moi. Ce n’est qu’en l’entendant me rire au nez, plaisantin qu’il est sur sa trop grande richesse pour s’embarrasser de vulgaires piécettes, que je relève la tête. Il croise mon regard et s’arrête de rire immédiatement, tel une proie acculée au mur par un fauve qui n’a pas envie de ronronner pour amuser le public. Un coup du travers de la main contre sa gorge et le type s’effondre sans demander son reste, en suffoquant pour retrouver désespérément une part de son souffle. Je l’achève d’un coup de genou en plein visage et le traîne vers un immeuble abandonné, plongé dans l’inconscience des parfaits idiots enrichis. « Ca risque d’être un peu serré au niveau des bras, mais ça passera… » commentai-je en lui retirant son complet du plus bel effet. Lorsque je sors du bâtiment pour fouler le tapis qui dégueule vulgairement devant l’entrée somptueuse du palace, je suis méconnaissable : sapé comme un véritable lord de l’Eden, et arborant un naturel qui se veut blasé comme l’ensemble de la petite foule de riches qui se pavanent entre ces murs. Pourtant, je ne me sens pas à l’aise le moins du monde. Un éléphant dans un magasin de porcelaine se sentirait encore trop en confiance, c’est dire. Maintenant, il fallait que je balaie la grande salle de réception le plus rapidement pour retrouver ma cible, à savoir ma sœur. Des indics m’avaient affirmé qu’elle serait là ce soir, c’était l’occasion rêvée de la prendre entre quatre yeux sur mon terrain, et non dans l’Eden rendu désormais inaccessible. J’ai réussi l’exploit de m’en échapper seul, et sans aide, avec les troupes de Millard sur mes talons, hors de question de retenter le diable jusqu’à nouvel ordre. Alors que je souris modestement à une jeune femme qui semble vouloir plonger dans ma direction, j’en aperçois une autre bien plus familière. « Mais qu’est-ce qu’elle… putain, je rêve. » lâchai-je, attirant un soupir désapprobateur d’une vieille rombière peu accoutumée à ce langage. Je serpente parmi les invités et attrape son bras au moment où elle s’apprêtait à détrousser un riche pigeon. « J’éviterais, si j’étais toi. » grognai-je à son encontre. Surprise ? Moqueuse, même. Je fronce les sourcils dans cette attitude bien connue de renfrognement perpétuel, avant de baisser les yeux sur mon costume. « Eh bien ne t’y habitues pas trop, j’préfèrerai encore me pavaner en nudiste plutôt que d’enfiler des horreurs pareilles. » Le tape-à-l’œil, très peu pour moi. J’allais l’interroger sur son larcin – sans doute pas le premier de la soirée – lorsqu’elle eut l’impudence de me donner l’ordre de ne pas la suivre. On ne donne pas d’ordre à un Écossais pure souche, encore moins quand il s’appelle Caleb O’Brady. Les poings serrés, je la regarde se mouvoir dans la foule, ramassant l’équivalent d’un salaire de ministre en à peine quelques secondes. Elle est cinglée ! Tant pis pour elle. J’ai beau m’acharner à vouloir veiller sur elle pour lui éviter les pires déconvenues, moi aussi j’ai un objectif pour ce soir. Je tourne les talons et reprend ma chasse à la sœur cadette en voie d’être sévèrement punie… mais Max joue à nouveau les incrustes dans mes ambitions. « Que… T’es sérieuse, tu crois vraiment que j’vais danser avec toi ? » En mufle aguerri, j’allais la repousser sans aucune bonne manière, mais la voleuse s’accroche à mon bras comme une moule à son rocher. Je grogne, mais rien n’y fait. C’est décidé : la prochaine fois, je lui colle un uppercut pour être tranquille. Quoi ? Ca aussi, c’est défendu ? On peut rien faire, en société, alors ! « Une transaction ? Parce que tu donnes des termes techniques au vol, toi, maintenant ? T’es folle si tu t’imagines pouvoir détrousser tous ces gens, alors que la sécurité est partout… » Mais maintenant, je peux vous garantir que le premier qui cherche à lui nuire, je le réduis en miettes. Pour la protéger, oui, je ne peux rien contre mes instincts. Mais surtout pour pouvoir la corriger moi-même en rentrant. « Ca ne te regarde pas. Pour le moment, je me retrouve juste freiné par une gamine qui veut valser pour échapper aux gorilles qui la cherchent. » Je la regarde droit dans les yeux, avec un sourire d’une fausse amabilité telle qu’un sociopathe averti en aurait fait dans son pantalon. Hors de question que je lui dise pourquoi je suis venu. De toutes manières, plus les minutes passent et moins j’ai de chance d’arriver à mes fins. « On va sortir, toi et moi. Je ne te laisserai pas risquer ta peau pour deux ou trois breloques qui brillent à la lumière… si t’es une pie, c’est ton problème, mais tu devrais commencer à travailler là-d’ssus. » Je la fais tourner une dernière fois vers moi et m’arrange pour bloquer son bras dans son dos pour lui faire une clé, ni vu ni connu. J’approche ma bouche de son oreille, comme un gentleman séduirait une ravissante demoiselle… « Un mouvement, et je te casse le bras. » … sauf que le gentleman en question n’a aucune pensée romantique à l’égard de la demoiselle. Nous commençons à avancer, jusqu’au moment où une femme avec des perles à la main pointa Max du doigt à des agents de sécurité. « Putain, dans quoi tu t’es encore fourrée, gamine… ? » chuchotai-je en desserrant légèrement la pression sur son bras, déjà à la recherche d’une issue de secours.


© Pando
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Max Rosenfeld

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MessageSujet: Re: L'antre des démons (Caleb)   L'antre des démons (Caleb) EmptyMar 15 Nov - 19:21

max&caleb ⊹ Tout tournait trop vite et trop bien avec un parfum ambré dans l’air qui se répandait telle une drogue pour contenir les riches hommes d’affaire présents dans la salle et leur faire dépenser jusqu’à leur dernier centime. Les danseurs s’élevaient sur un plateau mordoré, se détachaient de leur partenaire, entraient de nouveau au creux de leur bras d’où jaillissaient envie et désire. Des enfants en robes et costumes, répliques parfaites de leurs parents, chevauchaient les allées pour courir à tout va aux quatre coins des immenses tables. Tout dans l’air sentait le fric, l’odeur de ces billets verts à l’effigie de Millard Hoover, étriqué dans un costume anthracite, le visage impassible, froid, terriblement oppressant. Il y avait l’odeur du vice qui ressortait des poutres marbrées lézardée d’un blanc poudreux, de l’or blanc ajouté sur ces colonnes légendaires. Ce palace avait été le lieu des plus beaux évènements du monde de Vegas, ville cachée dans un désert flamboyant qui avait su s’élever, tours et buildings, palaces et fontaines de jouvence, pour devenir l’incontournable, l’oasis de vie dans un au-delà brûlant. Aujourd’hui, le palace Rosenbach revêtait son même diapason, s’élevait des mêmes couleurs, faisait rire la même clientèle. Rien n’avait changé lorsqu’on traversait les portes de ce paradis interdit pour la misérable populace qui s’époumonait en contre bas des grandes marches infranchissables. Les mendiants auraient pu mourir sur le tapis écarlate que les gardes les auraient fait valser d’un bon coup de pied pour nettoyer rapidement, l’endroit où leurs mains se seraient posées. Lost vegas, pétrifiée, prisonnière mais bel et bien, toujours terrain inconnu.  Caleb la dévisageait sur son pied d’estale, ils étaient deux chiens de pâture jetés dans une marée de loups affamés, leur pelage n’avait pas la même odeur ni la même couleur, ils suintaient la tromperie et la fourberie. Ils n’étaient pas à leur place, ils n’avaient aucun droit de fouler les richesses des plus fortunés et pourtant, Max se permettait de les dérober avec un plaisir immense. Guerrière de braise dans sa robe de soie qui découvrait enfin son corps au contraire de son cœur, elle brisait le silence de ses lèvres pour intervenir au moment où Caleb pouvait tout compromettre. Ha oui ? Alors quelle est ton excuse ? Ton mac te la coller sur le dos pour que tu offres tes services ce soir ? Rageuse, bougon, le menton relevé en pure défi, Max trépignait. Elle était seule, toujours, tous les jours. La personne qui partageait sa vie n’était autre qu’un petit robot et à vrai dire, elle avait un si mauvais caractère qu’elle préférait elle-même épargner ceux qui auraient pu l’entourer en se murant dans une attitude qui excluait tout contact humain. Maxyn se sentait comme l’inconnu qui désirait prendre le large. Elle était sur un îlot brinqueballant, n’y avait connu que misère et mésaventure, avait blessé plus d’une des personnes qui avait confiance en elle et on murmurait sur son passage : que d’esclaves, elle était passée putain de l’Eden avant de se faire gracieusement secourir par ses contacts de la rébellion. Jamais elle n’acceptait d’aide, jamais elle n’acceptait qu’on entre dans sa vie, sa propre pénitence, ses propres démons. Mais Caleb désirait jouer autrement et, loin d’avoir l’habitude de se démener autant, il risquait vite de se brûler à la vitesse où les idées largement contestables, lui venaient en tête. Serre moi plus fort, fais pas ton timide après tout, il se dit que tu t’amuses avec les filles de la rébellion non ? Moqueuse, horripilante de sadisme, elle était toujours ainsi, dédaigneuse, méprisante, froide, noir de tout. Maxyn on ne la faisait sourire qu’à de rares moments parce qu’elle souffrait de beaucoup de choses et malheureusement pour elle, Caleb était bien l’un des rares qui avait su lui arracher de vrais éclats de rire. Max ne pouvait s’empêcher alors de lui marcher sur le pied avec son talon alors qu’il l’appelait gamine pour encore une fois la rabaisser. Il savait qu’elle détestait qu’il l’appelle ainsi. D’ailleurs, elle préférait garder son âge secret. Ce n’était pas bon pour ses affaires et tout le monde pensait qu’elle était bien plus âgée. Il était clair qu’il fallait que ça reste ainsi bien qu’elle avait arrêté depuis longtemps de compter le poids des années. Il lui faisait une clé de bras la rendant soudain prisonnière, mortellement oppressée contre lui comme une enfant retenue contre son gré. Si j’avais voulu d’un grand frère j’aurais supplié ma mère ! Tu me lâches maintenant ! Qu’elle crissait entre ses dents, hurlante de rage intérieurement, désireuse de lui envoyer son poing dans la figure pour l’affront qu’il lui faisait. Impossible de bouger, elle ne pouvait que relever le visage pour apercevoir la veille dame qui la désignait du doigt. Mémé a de la mémoire finalement… Qu’elle chuchotait entre ses lèvres pour se retourner vers Caleb. C’est le moment où tu uses de tes muscles pour me défendre et m’ordonner de m’enfuir sans t’attendre non ? Qu’elle disait en redressant un sourcil amusé. Ok très bien. Humour zéro. Soupirante, elle observait deux hommes de la sécurité pénétrer la foule pour tenter de les atteindre. On va les semer, suis moi ! Maxyn et son cerveau qui tournait à mille volts était sans conteste d’une intelligence qui dépassait l’entendement. Les idées se bousculaient dans son esprit, piétinaient certaines irréalisables et dont Caleb mépriserait même, la simple émission. Elle courrait, se freinait, reprenait son haletante progression pour se rendre dans un couloir plus sombre. Une musique sourde se faisait entendre de l’autre côté, des lumières fluo sabraient les murs au fur et à mesure de leur progression et au loin, ils finissaient par pénétrer dans une pièce envahie de jeunes héritiers, couleurs magnétiques sur les visages, musiques psychédéliques, champagnes coulant à flot, foule béante qui leur offrait l’opportunité de se cacher au milieu de ce bordel monstrueux. Faut attendre un peu, ils vont abandonner je pense ! Qu’elle pensait… A en voir le visage de Caleb, rien n’allait c’est pourquoi, fouillant dans sa poche, elle en sortait une petite pilule récupérée dans les poches d’une des invités et le jetait dans le verre qu’elle attrapait à une même convive. Tiens, à ta santé ! Qu’elle disait en faisant trinquer son propre gobelet contre le sien, qui changeait de couleur en fonction des lumières aveuglantes qui sillonnaient l’assemblée. Max ne se droguait jamais mais si cela pouvait permettre à Caleb d’être plus docile et de la laisser gérer la situation, alors tout irait pour le mieux. Ok… J’ai une idée s’ils retentent le coup pour nous trouver mais ça ne te plaira pas. Prends du plaisir de toute manière, mon plan est fichu alors autant que tu t’amuses avant qu’on ne revienne dans nos crevasses à construire des rêves sans espoir. Ironique, scabreuse, elle avalait son verre. Maxyn ne sortait jamais accompagnée et jamais si ce n’était pas pour ses activités illégales et personnelles. Autant dire que ce soir était une première. Avec Caleb il n’y avait que des premières et elle détestait changer les règles de son propre univers…



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