Si la rébellion est une réalité, il existe aussi des castes plus petites qui sévissent dans les zones inhabitées du No Man's Land. Ici, mieux vaut ne pas s'attarder car, au travers des murs, on peut y entendre les murmures blasphématoires et hallucinés des membres qui ont rejoint cette secte emplie de fanatiques. Ils croient en des divinités de l'enfer et sont prêts à tout pour laver les cerveaux de ceux qu'ils pourraient attraper dans leurs filets. Certains se baladent même au travers de leur zone, pratiquent un métier et cachent le secret de leur adhésion pour mieux convertir de nouveaux habitants à leurs idéaux afin d’étoffer leurs rangs. On dit qu’ils auraient volé des objets dans la montagne des arts du Tombstone, liés auparavant à des affaires de sorcellerie à Salem. Cet espace de culte est à éviter si vous désirez continuer votre vie sans affecter vos proches.

Cette prison est la plus connue des Etat-unis. Les places manquaient cruellement et les cellules, minuscules, permettaient aux prisonniers de s’en prendre à leur co-détenus sans que les gardes ne s’en rendent compte. On pouvait y entendre les hurlements de prisonniers, les insultes envers les gardiens et les coups de matraques éclatées contre l'acier trempé des portes de cellule. Dorénavant, les détenus sont en cavales et cette ancienne prison est abandonnée. Il n'est pourtant pas rare d'y voir quelques illuminés y trainer, ou bien encore des membres aux mauvaises intentions s’y adonner à des rites bestiaux. Certains anciens prisonniers, pris au piège par une reconversion impossible et des papiers hors règles, y reviennent pour loger dans leur ancienne cellule.

La maison semble hantée et pourtant, il suffit d'y entrer dans un grincement prodigieux de la porte en bois pour entendre des musiques rock au travers de grosses enceintes. La fumée parsème les pièces, et la majorité des fenêtres sont bloquées par de grandes planches de bois. Des billards sont entreposés ici et là, tandis que deux grands bars ont fait leur apparition dans les pièces principales afin d'offrir aux motards bariolés de tatouages et aux bras dopés de muscles, des ravitaillements pour de longues route sous le soleil caniculaire. La majorité ne se font pas que des amis dans cet antre du Diable, et des bagarres éclatent régulièrement, malgré une grande solidarité entre ces habitués. Ils remarqueront automatiquement un étranger parmi eux.

Cette église abandonnée, dont le clocher ne tient plus que par quelques cordes abimées, était un lieu de culte réputé, accueillant prêtres, sœurs et convertis désireux de s'entretenir avec Dieu en personne. Les prières s’élevaient dans la vaste voûte décorée de fresques religieuses, tombées aujourd’hui en désuétude. A l'intérieur, l'air est glacial et les traits de lumière ont bien du mal à se percer un chemin au travers des vitraux ternes, autrefois éclatants de gaieté. L’orgue immense qui trône au premier étage résonne certaines fois de sons magnifiques, mais personne ne sait réellement qui appuie sur ces touches poussiéreuses. Un prêtre vivrait toujours dans ces lieux, et les quelques hommes et femmes qui rêvent encore d’espoir se rendent dans cet endroit sacré qui serait pourtant, selon les dires, tombé entre les mains du démon…

Pour prier les morts ou se coller la frousse d'une vie, beaucoup sont ceux qui se rendent dans cet endroit macabre afin de parler aux trépassés. Leur mémoire est pourtant souvent profanée par des dénicheurs de trésors au travers des tombes, dont les dalles ont été vandalisées par des insignes et des messages à connotation mystique. Des symboles ont été creusés dans les sols terreux, et un vent puissant souffle sur cette vallée où une brume s’élève chaque nuit pour couvrir l’espace d’un froid glacial. Durant Halloween, de nombreux rigolos se retrouvent la nuit afin d'invoquer les esprits... à leurs risques et périls.

Blocs de métal emmurés dans les dunes de sable, ces bunkers préservent les personnes égarées et les militaires en mission des nuages radioactifs, ou des tempêtes de sable qui sévissent dans les parties les plus proches de la grande muraille. Ils renferment de nombreux vivres, des couvertures et des lits afin de pouvoir y rester plusieurs jours. Certains nomades y élisent régulièrement domicile, au mépris d'une vive interdiction, et se font souvent abattre par les soldats du Capitol lors de leurs sorties. Quelques bunkers renferment d’anciennes armes de l’époque, et des dispositifs électroniques ont été mis en place par certains membres de la rébellion qui ont décidé de s’approprier ces espaces, défiant toutes les lois de Millard Hoover.

Au loin après cette muraille, derrière le béton armé, s'étend le Mexique et les zones déchues de l'ancien monde. Vous ne verrez pas âme qui vive, c'est pourquoi, la muraille n'est gardée que par un système informatique contrôlé depuis le Capitol. Néanmoins, beaucoup assurent y avoir déjà vu des ombres, tandis que de nombreux autres, désireux de s'échapper de Phoenicia, ont tenté de franchir cette muraille de 30 pieds de long. Personne n'en est cependant jamais revenu. La majorité préfère seulement se rendre sur le terre-plein central qui leur permet d'observer la surface déserte de ce qui était avant, leur terre.