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 don't fight it •• pv. matthew

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Caleb O'Brady

Caleb O'Brady
THE TOMBSTONE
"NO HOPE, NO LOVE, NO GLORY"

› pseudo : matthieu ≈ grumpy

› messages : 12

› multicomptes : rajesh i. barkha ; nikolaï k. romanov

› inscription le : 05/08/2016

› identité & surnom : caleb bradford o'brady ≈ cal'

› âge : 31 ans

› occupation : entraîneur (leadenhall arena) & bénévole à l'orphelinat (edom institute)

› lieu de résidence : the tombstone

› crédit : blondie


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MessageSujet: don't fight it •• pv. matthew   don't fight it •• pv. matthew EmptyVen 30 Sep - 11:50



L’air encore frais d’un matin endormi, l’impression que l’atmosphère est encore respirable comme autrefois. Ce sentiment de normalité au cœur d’une nature encore invaincue par l’imbécillité humaine ne dure pas très longtemps dans le Tombstone, c’est pour cela qu’il faut savoir en profiter au bon moment. Habillé d’un banal sweat-shirt et d’un short de jogging sauvés d’une décharge, puis lavés par mes soins, je cours à travers la forêt qui cercle le Leadenhall Arena, ainsi que le quartier général de la rébellion. Wood of fails, quel nom bien choisi. Je n’habite pas dans ce secteur, bien que j’y vienne tous les jours. La raison ? J’ai besoin de cet éloignement, de cette solitude qui me coupe du monde. Le Tombstone n’est pas un endroit où l’on se fait une masse d’amis, a priori, et c’est tant mieux : des fréquentations, ce n’est pas ce que je recherche en priorité, depuis mon évasion. Le souffle mesuré et la foulée régulière, je continue de trottiner à bon rythme en sautant par-dessus les racines qui encombrent mon chemin. Pas un animal en vue, aucune forme de vie, d’ailleurs. Soudain, lorsque je vois se dessiner les contours du Leadenhall Arena, je me fends d’un rictus très discret, comme si le simple fait de sourire m’était douloureux : j’accélère le pas en apercevant une branche plus solide que les autres à ma hauteur, je prends appui sur une racine bombée et saute souplement pour la saisir. A la force d’un bras, je m’élève et me hisse d’une branche à l’autre comme un gorille le ferait le plus naturellement du monde, jusqu’à parvenir au sommet de l’arbre. Cette arène est devenue mon nouveau foyer, la seule raison qui me fait lever du lit le matin : l’idée que je puisse apporter à de jeunes loups la discipline et les compétences nécessaires pour renverser un ordre injuste qui a brisé l’existence de milliers de personnes, d’une façon sûrement plus douloureuse encore que cette catastrophe de 2030.
Je saute souplement d’une branche à l’autre en faisant le trajet inverse, puis je me réceptionne sur le chemin qui mène à ce temple du combat. J’ouvre mon sweatshirt pour respirer un peu et acclimater mon corps, déjà bien sollicité à la fraicheur matinale, non sans saluer d’un sobre hochement de tête quelques gardes de la rébellion que je croise sur la route. A peine entré, les projecteurs s’allument dans un craquement familier qui fait sentir que les lieux n’ont pas été bâtis avec les mêmes moyens qu’au Capitol ou à l’Eden. J’inspecte d’un rapide coup d’œil les quelques installations dérangées ici et là, signe que certains zélés aiment à passer un peu plus de temps que les autres à s’entraîner dans l’espoir de renverser Hoover le plus rapidement possible. Je lâche mon sac à côté de moi et commence à installer quelques ateliers pour les premiers à venir mordre la poussière sans relâche. J’ai à peine le temps de terminer de remplacer les poids sur les machines de musculation que j’entends un bruit de pas familier dans mon dos. « Bien matinal, pour une fois. » Matthew. Sans me retourner, je sais que c’est lui. En fin de compte, nous ne sommes pas si éloignés l’un de l’autre en termes d’âge, mais nos vies se trouvent à des points complètement différents. S’il me prend sans le dire comme une sorte de modèle masculin, j’ai souvent tendance à le voir comme une sorte de protégé, un petit frère sur lequel il faut que je veille constamment. Et nous savons tous les deux pourquoi. Lorsque je lui fais enfin face, je plisse les yeux. « Rude nuit, on dirait. » Non, cette remarque n’a rien d’innocent, malgré le ton parfaitement neutre que j’emploie. Hier soir, j’ai fait un détour avant de rentrer chez moi. But de l’opération : faire foirer une des transactions de Matthew. Je n’aime pas qu’il se fasse du fric sur le dos des accros, et encore moins qu’il se mette lui-même en danger dans des situations aussi périlleuses. Il a trop souvent tendance à se surestimer, et s’il n’y a pas cet ange gardien pour lui pourrir son pseudo business, alors il ne comprendra jamais l’utilité de gagner sa vie autrement. Même dans le Tombstone. J’ai trop souvent été un sale gosse borderline pour laisser un autre refaire mes erreurs. « La prochaine fois, il faudra dormir, au lieu de rester debout à faire des conneries, p’tit. Tu veux commencer par quoi, ce matin ? » Marche ou crève, telle est ma devise. Il n’y a de repos que pour les fainéants.
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